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Comment organiser la traduction des matériaux d’un site ?

Le site de toute société exportatrice doit être traduit vers les langues des pays où les produits ou les services d’une telle société sont vendus. Le moyen le plus simple et presque gratuit de faire un site multilingue c’est d’utiliser un service de traduction automatique, par exemple celui proposé par Google. Pourtant, dans ce cas le taux de fuite des clients sera très haut ce qui peut avoir des conséquences négatives pour la position du site dans les résultats de recherche. Pire encore, le sens du message sera exposé d’une manière assez vague et se modifiera régulièrement suite aux mises à jour du moteur de traduction automatique. Une telle traduction peut induire l’utilisateur en erreur et, à coup sûr, ne contribuera à la création d’une image positive de la société.

Alors, vous avez décidé de localiser votre site et de le rendre multilingue. Dans cet article nous avons réuni pour vous quelques conseils basés sur des années d’expériences de l’agence de traduction Alba dans le domaine de la localisation.

Première étape. Définir la liste des langues

Le russe est la langue de 3 pour cent d’internautes, l’anglais – de 26 pour cent. L’augmentation du nombre de versions du site dans les différentes langues permettra d’amélioré les statistiques de visites, mais n’améliora les ventes que dans le cas où la société est prête à coopérer avec les clients des pays correspondants : le service assistance client et le bureau de ventes parlent ces langues, la société est représentée dans ces pays. Dans la plupart des cas, la localisation « pour le cas où... » n’a pas de sens.

web languages

Selon les informations de https://www.internetworldstats.com

Étape 2. Définir la variante finale du contenu-source du site et choisir les rubriques du site à localiser

Le coût de toute modification du texte d’un site augmente proportionnellement au nombre de versions linguistiques de ce site. Très souvent à la fin du projet, l’agence de traduction a tout une liste de remarques concernant les erreurs de saisie, les contradictions logiques, les incohérences trouvées dans le texte source du site. Plusieurs problèmes mentionnés ne peuvent pas être résolus sans intervention du client. Il est encore pire quand le client commence à retravailler le texte du site après le lancement du projet de traduction. Tout cela crée un vrai chaos et augmente considérablement le délai de la réalisation du projet.

Évaluez le budget du projet. Est-il vraiment nécessaire de traduire le contenu du site dans son intégrité ou suffit-il de traduire quelques pages seulement ? Faut-il traduire les rubriques « Actualités », « Articles », « Avis » ?

Étape 3. Définir la structure du site et la liste des éléments techniques à finaliser

A. Le multilinguisme, de quel façon sera-t-il réalisé ?

Il existe plusieurs possibilités d’organiser les versions linguistiques du site :
- domaines du même nom dans d’autres zones avec des extensions différentes (votresite.fr, votresite.ru, votresite.de etc.) ;
- sous-domaines avec indication de la langue (ru.votresite.fr, de.votresite.fr) ;
- répertoire avec identificateur de langue (votresite.fr/ru/) ;
- substitution du contenu.

La première méthode et la plus compliquée et coûteuse. Certains domaines peuvent être occupés et il faudra les racheter. Le changement du design ou des fonctionnalités exigera la modification de chaque site. En même temps, cette variante donne la liberté maximale pour la localisation. Les structures de ces sites ne seront pas strictement liées les uns aux autres. En outre, chaque site sera indexé et rangé par le moteur de recherche indépendamment des autres.

Le site multilingue à base des sous-domaines ne diffère en rien, du point de vue technique, de l’utilisation d’un domaine spécial pour chaque langue. Pour cette raison, l’usage de cette méthode n’est raisonnable que lorsqu’il n’est pas possible d’acquérir tous les domaines nécessaires.

Le répertoire avec identificateur de langue est le moyen le plus simple et le plus répandu de réalise une interface multilingue. Plusieurs systèmes de gestion de contenu web possèdent des plugiciels gratuits ou pas chers (par exemple, WPML pour WordPress) qui permettent de réaliser cette variante. Dans certains systèmes WCMS (par exemple, Joomla), ce plugiciel fait partie des fonctionnalités de base. Tous les avantages et les défauts de cette méthode sont liés au fait que le site représente un tout uni. Cela peut poser des difficultés lorsque le remplissage du contenu est décentralisé et lorsque les versions linguistiques du site sont gérées par les bureaux de représentation différents.

La méthode de substitution du contenu n’est utilisée que très rarement, car elle a un impact négatif sur la promotion du site. Dans ce cas, les pages dans différentes langues peuvent avoir la même adresse URL, le même titre et les mêmes mots-clés ce qui peut avoir des effets négatifs quant à leur promotion.

B. La structure de toutes les versions linguistiques du site, sera-t-elle identique ?

Le besoin des structures différentes pour les versions linguistiques du site peut avoir plusieurs raisons : particularités de la livraison ou de création d’une commande, particularités de la législation (par exemple, en matière de la protection des données personnelles). La gamme de produits, les promotions et les actualités peuvent aussi différer.

С. Toutes les versions linguistiques du site, auront-elles les mêmes fonctionnalités ?

La création d’un site multilingue peut entraîner l’ajout des fonctionnalités : conversion automatique des prix entre les devises (des unités de mesure), modification du format de date.

D. Le design du site, est-il adapté pour le multilinguisme ?

Le texte dans différentes langues peut avoir l’aspect graphique différent. Si le design du site est créé pour les langues idéographiques (par exemple, pour le chinois), à coup sûr, il devra être retravaillé pour, par exemple, la version allemande du site. Il n’y aura pas suffisamment de place sur les boutons pour de longs mots allemands. L’adaptation du design peut également être nécessaire en cas de la localisation dans les langues s'écrivant de droite à gauche (LTR/RTL) (par exemple, l’arabe ou l’hébreu), car tous les éléments du site devront être mis en miroir.

E. Les matériaux audiovisuels (schémas, diagrammes, vidéos, présentations), existent-ils en un format éditable ?

L’absence de fichiers en format éditable peut augmenter considérablement les coûts et les délais des travaux de mise en page. En outre, si le texte ou les sous-titres font partie de l’image matricielle, soit l’image placée derrière le texte sera perdue lors du remplacement du texte (le texte traduit sera placé dans un champ de texte avec remplissage de l'arrière-plan), soit il faudra payer un travail minutieux de tramage manuel.

F. Drapeaux ou langues ?

Les drapeaux symbolisent des pays mais pas des langues. Il faut faire très attention, en les utilisant comme marques des versions linguistiques du site, pour ne pas embrouiller ou offenser l’utilisateur. Si les drapeaux du Royaume-Uni ou des États-Unis n’induiront l’utilisateur en erreur il existe plusieurs langues plus rares qui ne peuvent pas être désignées par un drapeau. Par exemple, quel drapeau utiliser pour désigner l’arabe, le hindi, le persan ? Lorsque les noms des langues sont utilisés, il est important de ne pas les mettre en langue principal du site, c’est-à-dire au lieu de marquer « allemand » et « chinois » il vaut mieux marque « Deutsch » et «??».

G. L’encodage du site, est-il adapté pour l’affichage du contenu dans les langues différentes ?

Si le projet contient les textes utilisant non seulement des caractères latins ou cyrilliques il ne restera qu’une seule possibilité pour la réalisation du multilinguisme – c’est d’utiliser l’encodage Unicode, le plus souvent UTF-8.

H. Faut-il essayer de détecter automatiquement la langue de l’utilisateur ?

Il existe plusieurs moyens de détecter la langue de l’utilisateur et de le rediriger vers la version linguistique nécessaire du site. Il faut comprendre qu’aucun de ces moyens n’est pas fiable à cent pour cent. L’utilisateur qui a été par erreur redirigé vers une version linguistique inappropriée doit toujours avoir la possibilité de passer vers la langue nécessaire.

I. Quelle page sera affichée à l’utilisateur dans le cas du passage d’une langue vers une autre ?

Dans le cas du passage d’une langue vers une autre sur n’importe quelle page, la solution idéale est de rediriger l’utilisateur vers la traduction de cette même page. Il sera impossible de respecter strictement ce principe si ce n’est qu’une partie du contenu qui est traduit. Dans ce cas l’utilisateur doit être redirigé vers la traduction de la page d'accueil.

Étape 3. Préparer les matériaux à traduire

A. Comment seront organisées l’exportation des matériaux à traduire et l’importation ultérieure des pages traduites ? Est-il raisonnable d’automatiser ce processus ?

Pour de petits sites (comme on les appelle « site web carte de visite ») l’automatisation n’est pas de rigueur. Il suffit de copier le texte à traduire dans un fichier Excel. Il est fortement déconseillé d’utiliser MS Word à ces fins.Tout d’abord, il sera plus difficile de structurer les éléments du contenu, de les chercher et de les rapporter les uns aux autres dans les langues différentes (dans un fichier Excel, quel que soit le nombre de langues, la traduction peut être saisie dans la colonne suivante). En outre, toute agence de traduction solide sait travailler avec le format HTML. En envoyant un fichier Excel à traduire qui contient le texte avec des balises, vous pouvez être sûr de les retrouver sur leur place une fois la traduction achevée. Cela est assuré par l’utilisation des logiciels de traduction spécialisés qui bloquent les balises pour qu’elles ne puissent pas être effacées par hasard par le traducteur. Ces logiciels permettent également de comparer le texte source et sa traduction, pour vérifier si toutes les balises sont à leurs places.

Pour les projets plus volumineux, une solution plus efficace peut être la configuration de l’exportation du contenu pour la traduction. Cela peut être réalisé soit à l’aide des modules (pour la plupart des CMS ces modulent existent déjà), soit manuellement, après avoir étudié la structure de la base de données du site où se trouve le contenu.

B. Vérifier que rien n’est oublié lors de l’exportation :

- éléments de menu ;
- contenu de tous les modules et plugiciels ;
- messages d'erreur lors de l’envoi des formes ;
- modèles de lettres électroniques envoyées à l’utilisateur ;
- balises meta et mots-clés ;
- texte figurant sur des images et sous-titres pour les vidéos ;
- textes à valeur légale (accords de confidentialité, conditions de livraison, catalogues de produits, catalogues des prix, spécifications etc.).

Étape 4. Interaction avec une agence de traduction ou recrutement d’une équipe de traducteurs

La traduction d’aujourd’hui est un processus complexe qui s’étale sur plusieurs niveaux. Outre la traduction elle-même, il comprend toute une série d’opérations liées à la préparation du projet et au contrôle de qualité, et notamment : établissement et approbation du glossaire, révision linguistique par un autre traducteur, contrôle automatique de la mise en page, affichage des valeurs numériques. Par exemple, la localisation du site dans cinq langues peut exiger l’intervention d’une équipe de 12 à 15 personnes. La gestion de ce processus exige des connaissances spéciales. Comme le montre l'expérience, le client n’atteint pas une économie considérable, en organisant ce processus lui-même.

Faites un calendrier des travaux, même s’il sera approximatif. Est-ce que tous les textes seront à traduire en même temps ? Envisagez-vous de traduire par la suite à base régulière des matériaux quelconques (actualités, rapports d'audit, communiqués de presse etc.) ? Ces informations donne la possibilité à l’agence de traduction de gérer les ressources ce qui permet d’organiser la composition plus stable de l’équipe qui travaillera sur le projet et donc de contribuer à une meilleure qualité.

Étape 5. Test linguistique

Une fois la traduction et assembly de teste du site multilingue achevés, on peut passer au test linguistique. Le test linguistique permet de trouver les fautes difficiles ou impossibles à déceler au cours des étapes de travail précédentes. Il s’agit, notamment, des fautes suivantes :
• Fautes de sens dues au manque de contexte. Ces fautes ne dépendent que très peu de la compétence du traducteur, car celui-ci ne voit pas l’aspect visuel du site lors de la traduction, il travaille avec un texte exporté vers un fichier Excel où les éléments du contenu ne sont pas groupés de la même manière qu’ils les seront finalement sur les pages du site.
• Altérations de la mise en page dues au chargement de la longueur du texte (le texte sort des zones réservées aux boutons ou n’est pas affiché dans son intégrité).
• Erreurs liées aux polices de caractères (par exemple, lorsqu’une police de caractères ne contient pas de signes de la langue en question).
• Hyperliens erronés (par exemple, hyperliens vers une autre version linguistique du site).

Étape 6. SEO multilingue

L’optimisation moderne pour les moteurs de recherche est, dans une large mesure, une tâche linguistique. Ce n’est qu’une personne qui a une maîtrise parfaite de la langue cible qui peut faire le bon choix des mots-clés à inclure dans la liste de fréquence. Il sera parfait si la liste des mots-clés est établie avant le lancement de la traduction. Cela permettra d’économiser les efforts et le temps nécessaires au traitement ultérieur du contenu.